| | Kagura | | Membre |  | | 27 messages postés |
|  Posté le 23-12-2004 à 21:23:06    
| note : donc les personnages apparaissant dans le manga Fruits Basket ne sont pas de moi mais sont la propriété de Natsuki Takaya^^ Par contre tous les autres sont de mon invention^^
Merci à Elyssa (qui est pas là peut être qu'elle viendra) pour le prénom d'Ambre^^
Donc vouala je peux commencer mdr
Voyage en Europe
Chapitre 1
L’histoire commença un jour de janvier. Il neigeait, Tohru, Yuki et Kyô étaient dans le jardin, dans une grande bataille de boule de neige, qui s’était rapidement transformé en règlement de compte entre Yuki et Kyô. Tohru les regardait, ne sachant que faire, quand Shiguré vint interrompre cette confrontation. Tohru lui sourit, le remerciant silencieusement. Elle n’aimait pas les disputes entre le chat et la souris.
- Je vais voir Akito, je rentrerai sûrement tard, annonça-t-il en partant.
Kyô profita de ce moment d’inattention de la part de Yuki pour se jeter sur lui, mais Yuki le rejeta, comme s’il l’avait vu. La bataille dura encore quelques minutes, puis Tohru décida de rentrer, laissant les deux garçons se battre. Le départ de Tohru acheva la bataille, Kyô et Yuki voulant subitement rentrer eux aussi.
Ils passèrent leur après-midi à jouer au grand Clodo, enfin, Tohru prépara le dîner et on se mit à table, le repas se déroulant sans encombre. Jusqu’à ce que Shiguré revienne enfin, alors que Tohru débarrassait. Il appela Yuki et Kyô, encore partis se battre dans un coin de la maison, et quand tout le monde se rassembla autour du kotatsu, il déclara mystérieusement qu’ils devaient faire leurs bagages. Tohru, Yuki et Kyô le regardèrent, ne comprenant pas. Il leur dit qu’il leur expliquerait tout à l’heure, après quoi il partit faire ses valises. Ils ne discutèrent pas et partir à leur tour dans leurs chambres respectives.
Une demi-heure plus tard, tout ce petit monde redescendit, valises à la main et regardèrent Shiguré, attendant ses explications. Celui-ci les attendait tranquillement, lisant son journal, qu’il posa en les voyant arriver.
- Akito nous a chargé d’aller en Europe
- Heiiiiiiin ? s’écrièrent-ils en cœur
- Il aurait voulu y aller lui – même mais Hatori lui a interdit de sortir.
- Je ne comprend pas pourquoi nous devons aller en Europe... déclara Yuki
- Mais voyons c’est évident ! Nous devons nous y rendre car Akito a reçu des nouvelles récemment d’une branche de la famille Sôma dont nous n’avions eu que peu de nouvelles jusqu’à présent. Apparemment, chez eux il y a aussi des maudits, et Akito veut que nous allions à leur rencontre – pourquoi, je ne sais pas.
- ... Evident ? murmura Kyô
Evident ou pas, ils partirent le soir même pour l’aéroport de Tokyo où les attendait l’avion qui les conduirait à Paris, en France, là où étaient les douze autres maudits. Yuki et Kyô se battirent encore pour savoir qui des deux s’assiérait à côté de Tohru, puis celle-ci leur montra qu’ils devaient être assis sur une rangée de trois. Confus, les deux garçons s’assirent à côté d’elle, puis Shiguré s’installa derrière eux.
- Je vous aurais à l’œil comme çà
Ils soupirèrent puis ils se lancèrent dans une nouvelle partie de grand Clodo, qui se termina quelques minutes plus tard quand Tohru tomba de fatigue et s’endormit, le nez sur ses cartes. N’ayant aucune envie de poursuivre à deux, les garçons finirent par s’endormir à leur tour. Shiguré les regarda, amusé, et finit par tomber de fatigue, son journal dans les mains.
Le lendemain matin, ce fut Kyô qui se réveilla le premier – comme d’habitude quoi – et il en profita pour explorer l’avion. C’était la première fois qu’il montait à bord d’un tel engin. Il finit par accéder au moteur, puis fut reconduit à sa place avec ordre de ne pas bouger, un employé l’ayant aperçu près du moteur. Il constata que Tohru était réveillée et se lança dans une grande discussion avec elle, jusqu’à ce que Yuki se réveille et qu’il se dispute de nouveau avec Kyô. Derrière eux, Shiguré les regardait, amusé.
Enfin ils arrivèrent à destination et sortirent de l’avion. Ils partirent récupérer rapidement leurs bagages et Shiguré les conduisit devant un hôtel, leur expliquant que c’était ici qu’un des Sôma d’Europe les attendait. Ils attendirent quelques minutes, observant tous les passants.
- çà fait une heure qu’on attend Shiguré, ils viennent ou quoi... ronchonna Kyô qui détestait attendre
- Tu parles çà fait à peine un quart d’heure, répondit Yuki
Kyô s’apprêtait à frapper Yuki – enfin s’apprêtait à essayer de frapper Yuki – quand il sentit qu’on lui tapotait l’épaule. Il se retourna et se retrouva face à une jeune femme aux longs cheveux blonds et aux yeux bleu gris qui lui souriait.
- Excusez-moi, vous êtes bien Kyô Sôma ? demanda la jeune femme
- Euh... oui.
- Ah, je le savais ! je vous ai reconnu grâce à vos cheveux !
La femme sourit.
- Qu’est-ce qu’ils ont mes cheveux ? marmonna Kyô
Shiguré se retourna, avec lui Yuki et Tohru, et regarda la jeune femme en souriant
- Et moi je suis Shi...
- ...guré Sôma, compléta la jeune femme. Et moi je suis Ambre Sôma et je suis du signe chien.
- Aaah c’est pour çà que je me sentais si proche de vous quand je v...
- Shiguré, tu vas pas nous faire le coup à chaque fois, soupira Kyô
Yuki le frappa
- Bon, donc voici Yuki Sôma, du signe de la souris et Kyô, du signe du chat. Quant à elle – il désigna Tohru – elle vit chez nous, mais n’est d’aucun signe
- Oui, j’en ai entendu parlé.
Elle regarda Kyô fixement
- Alors votre chat n’a pas disparu ?
- Si chuis là... soupira Kyô
- Bon, suivez-moi, déclara-t-elle. La nuit va tomber, il vous faut un toit pour dormir
Elle les conduisit en souriant jusqu’à une voiture et installa les valises dans le coffre. Shiguré s’assit devant, laissant les trois autres derrière. Ambre prit le volant.
- Je vous préviens, le voyage va être long, nous vivons loin de Paris, expliqua celle-ci
Le voyage fut effectivement très long, Tohru, Yuki et Kyô dormirent pendant la moitié du trajet, laissant Shiguré et Ambre discuter devant. Ils arrivèrent enfin après quelques heures de voyage devant une grande maison.
- La maison familiale, expliqua Ambre.
Chacun prit ses affaires, et entra dans la maison, ne sachant ce qui les attendait...
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Kagura Sôma
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| Posté le 23-12-2004 à 21:24:06
| Chapitre 2
Ambre les entraîna à l’intérieur de la grande maison, l’air sombre. Shiguré la regardait et ne vit forcément pas la marche qu’il fallait franchir... Il trébucha et tomba
- Shiguré... soupira Yuki
- Est-ce que çà va ? demanda Ambre.
- Oui oui
- Je vous préviens, ne vous attendez pas à un accueil chaleureux pour l’instant, étant donné que notre chef de famille est présent... Tout le monde se tait, personne ne sourit.
Les quatre arrivants se regardèrent et sourirent. Cela ne changeait pas des moments qu’ils devaient passer avec Akito, qui étaient mornes et silencieux. Il entrèrent en silence, Ambre les conduisit dans une vaste salle sombre, elle leur montra où s’asseoir et alla elle-même s’asseoir à côté d’une grande femme aux cheveux bruns qui les fixait sans le moindre sourire. Kyô se rendit compte alors qu’Ambre avait dit vrai, personne ne souriait dans la salle, même elle avait quitté son sourire naturel et semblait vraiment triste.
Tohru compta rapidement les personnes de la salle, elle n’en voyait que treize... Pourtant, il existait treize maudits, sans compter le chef de famille. Elle en déduisit qu’un des leurs devait être absent...
La femme aux longs cheveux bruns se leva. Tous les regards se fixèrent sur elle.
- Bienvenue en France, chers cousins. Je suis Haruka Sôma. Je hais les longs discours, alors Ambre et Talïa vont vous montrer vos chambres et tout vous expliquer. Au revoir
Sur ce, elle se leva et partit dans une autre pièce.
- Pas très chaleureux, en effet, commenta Kyô.
Shiguré lui intima l’ordre de se taire et ils suivirent Ambre, qui était accompagnée par une grande fille qui devait avoir le même âge que Tohru, Kyô et Yuki. Ses longs cheveux blonds resplendissaient dans la lumière du soleil qui s’émanait d’une fenêtre dans les escaliers qu’ils gravissaient. Arrivés en haut, Ambre se remit à sourire.
- Je suis Talïa Sôma, déclara la jeune fille derrière Ambre. Et je suis la souris.
Yuki la regarda, il était content d’avoir trouvé son équivalent européen. Ambre les conduisit vers plusieurs chambres. La première, grande et très éclairée grâce aux multiples fenêtres qui donnait vue sur un immense jardin, fut attribuée à Shiguré. Tohru s’installa dans celle d’en face, dont les grandes fenêtres lui permettait de voir la grande campagne autour de la maison familiale. Kyô choisit la chambre qui avait un accès au toit et Yuki prit celle qui restait, située entre celle de Tohru et celle de Talïa.
Ambre leur proposa de sortir faire une promenade dans le grand jardin, ils acceptèrent tous, avides de connaître les réponses à leurs multiples questions.
Le jardin était immense et coloré, les fleurs étaient déjà resplendissantes alors qu’il neigeait presque, c’était à n’y rien comprendre. Les trois Sôma du Japon et Tohru ne se posèrent aucune question, tant ils étaient émerveillés par la beauté du jardin.
Enfin, Ambre leur fit signe de s’arrêter, ils étaient dans une partie sombre et éloignée de la demeure.
- Nous serons tranquilles ici, expliqua-t-elle.
- Je suis vraiment désolée pour l’accueil que vous avez eut, s’excusa Talïa. Notre chef de famille est quelqu’un de vraiment impressionnant... et très peu sociable.
- C’est rien, on est habitués, répondit Kyô en soupirant
- Il serait peut être temps de vous expliquer pourquoi vous êtes ici, continua Ambre. D’après ce qu’on raconte, Haruka, notre chef de famille, a décidé de s’enfuir du Japon pour de obscures raisons, et a fondé sa propre famille ici. Et là aussi, il y a des maudits, je n’ai pas vraiment compris pourquoi elle a tant insisté pour vous faire venir... Enfin, c’est toujours bien de voir du monde...
- Et c’est toi qui dis çà ? je suis enfermée ici toute l’année alors que toi tu vois du monde ! soupira Talïa. Je hais cette maison, ajouta-t-elle.
- Je sais Talïa, mais on ne peut faire autrement... Tu sais bien que les ordres d’Haruka sont...
- Je sais ce que sont les ordres d’Haruka, merci.
Elle attrapa Kyô, Tohru et Yuki par le bras
- Venez, on part ailleurs, déclara-t-elle
Elle les emmena vers une grande cabane dans les bois.
- C’est mon endroit secret, expliqua-t-elle
- Ouaaaaah c’est la deuxième fois que je vois une base secrète ! explosa Tohru
Talïa la regarda de ses yeux d’un bleu éclatant, amusée. Elle les invita à s’asseoir.
- Alors, c’est comment ? demanda-t-elle
- C’est comment quoi ? répondit Yuki
- Ben... l’extérieur... vous vous pouvez voyager, vous avez pris l’avion, vous avez vu l’extérieur... Moi, je suis condamnée à rester ici, enfermée... soupira-t-elle.
- Moi aussi c’était comme çà avant que je parte dans la maison de Shiguré, expliqua Yuki.
Talïa le regarda fixement et sourit.
- Tu es la souris ?
- Oui.
- Çà se voit, répondit-elle simplement
Ils se lancèrent dans une grande discussion dans laquelle s’intégra Tohru, Talïa leur parla des autres membres de sa famille, sans toutefois évoquer leur signe, comme l’avait demandé Tohru, qui adorait essayer de deviner les signes des maudits. Yuki, Talïa et Tohru étaient tellement dans leur conversation qu’ils ne virent même pas Kyô qui sortait de la cabane.
Il détestait se sentir mis à l’écart. Il repassa devant l’endroit où étaient Ambre et Shiguré, qui parlaient en riant. Il se promena seul dans le jardin. Personne ne faisait attention à lui lorsqu’il croisait quelqu’un, cela avait toujours été ainsi de toute façon... Il ne faisait pas officiellement parti des douze, tout le monde le méprisait... Il se demandait où était le chat, avec qui il aurait pu parler ouvertement, puisqu’il aurait eu la même malédiction que lui... Il rentra dans sa chambre et n’en sortit plus, attendant la fin de l’après-midi et le repas.
Quelques heures plus tard, il entendit Ambre et Shiguré qui rentraient, puis Talïa, Yuki et Tohru. Il entendit quelqu’un frapper à la porte, c’était Tohru. Il la laissa entrer.
- Je ne t’avais pas vu partir... Je suis désolée Kyô...
- C’est pas d’ta faute... Laissez moi tranquille...
- Mais...
Il la laissa sur le pas de la porte et s’enferma. Il se sentait vraiment seul, même Tohru ne pouvait pas lui remonter le moral. Ce sale petit rat s’amusait bien, lui, avec Talïa, la souris européenne... Tohru, même si elle n’était pas une maudite, s’entendait bien avec Talïa elle aussi. Et Shiguré semblait aimer être en présence d’Ambre. Il n’y avait que lui qui s’ennuyait...
Le dîner passa, il essaya de parler à Talïa, mais elle ne semblait pas lui prêter attention. Elle partit avec Yuki, laissant Tohru seule. Kyô, lui, était toujours en colère et ne resta pas avec Tohru. Il voulait juste savoir où était le chat. Il sentait un véritable mystère peser sur le chat européen... Il repartit dans sa chambre et s’allongea sur le lit...
« Alors votre chat n’a pas disparu ? » les paroles d’Ambre lui revenait en mémoire... Qu’est-ce que cela signifiait ? Que les Sôma ne savaient pas où était passé le chat ? On frappa à sa porte, sûrement Tohru, se dit-il. Il ouvrit et tomba nez à nez avec une fille de son âge, ses cheveux étaient d’un noir profond, elle lui sourit.
- Bonjour, tu es Kyô Sôma ? demanda-t-elle
- Euh... oui
- Je m’appelle Sélénia Sôma, répondit-elle
Sans rien dire, elle l’attrapa et l’emmena dans une autre chambre, et la ferma à clef. Il la regarda avec des yeux ronds... Qui était-elle ? De quel signe ? Était-ce... le fameux chat ?
- Je suis le bœuf, déclara-t-elle. Je penses que tu dois te poser de nombreuses questions, et ce n’est pas Ambre, ni Talïa qui pourrait te répondre...
- Mais... comment sais-tu que... ?
- Je t’espionne depuis le début. Comment va Hatsuharu ? demanda-t-elle
- Tu le connais ?
- Bien sûr, si je te le demande...
- Euh, il va bien...
- Ravie de l’entendre, la dernière fois que je l’ai vu, il n’était pas très en forme... Enfin, assez parlé de moi, qu’est-ce que tu veux savoir ?
Kyô la regarda, intrigué. Elle était vraiment étrange, il n’aurait jamais pensé que son cousin ait pu avoir des liens avec les autres maudits... Il ne pensait pas qu’il était au courant...
- Où... Où est votre chat ? demanda-t-il enfin
Sélénia arrêta de sourire brusquement, puis rouvrit la porte et le jeta dehors
- Ne ... Me ... Parle ... Plus ... Jamais ... Du ... Chat ! souffla-t-elle, subitement en colère
Elle claqua la porte.
- Et ben... soupira-t-il, le chat n’est pas très apprécié ici...
- Pousse toi du chemin toi ! Oh ! Mais tu dois être Kyô ! cria une voix
- Euh... oui
- Je t’ai reconnu à tes cheveux !
- Mais qu’est-ce qu’ils ont mes cheveux à la fin... marmonna-t-il
Il se leva et vit enfin la personne qui lui parlait. C’était une jeune fille qui semblait avoir son âge – encore une. Elle avait de longs cheveux ivoire et des yeux marron qui le regardait fixement.
« Encore une folle ? » se demanda-t-il intérieurement.
- Je m’appelle Cécilia Sôma, du signe du tigre, expliqua-t-elle, je vois que tu as rencontré Sélénia. Elle déteste le chat, tout comme moi. Personne ne l’aime ici, tu ferais mieux de ne pas parler du chat dans cette maison.
Elle le conduisit dans la buanderie.
- Je suis prête à répondre à tes questions, calmement.
- La dernière fois qu’on m’a dit çà, je me suis fait jeté, répondit Kyô
- Oui mais la dernière fois tu étais avec Sélénia, qui est comme ton cousin Hatsuharu... Elle a ses côtés méchants, je pense que tu connais çà
Il acquiesça, et s’assit près d’une pile de draps propre.
- Qu’est-ce qu’il se passe avec le chat ici ? Personne ne l’aime, il doit bien s’être passer quelque chose, non ?
- Oh tu sais, déjà, les chats ne sont pas appréciés dans les familles des maudits, tu connais çà, deux malédictions. Et notre chat a un fichu caractère, il se met tout le temps en colère pour des futilités, il n’est vraiment pas sociable... Il déteste tous les membres de la famille, il n’y a sûrement que Talïa qui puisse lui parler plus de cinq minutes sans être rabrouée... Ce qui est très étonnant, étant donné que Talïa est la souris... D’autres questions ?
- Pourquoi tous les gens qu’on a rencontrés et qui sont du même signe que nous paraissent... Pareil, on a l’impression qu’ils s’entendent avec ceux qui sont du même signe, qu’ils se complètent, et qu’ils ressemblent aux autres... Ambre a le même âge que Shiguré, Talïa avec Yuki, Sélénia avec Hatsuharu... Il n’y a que toi qui n’as pas le même âge que Kisa... Par contre tu lui ressembles...
- Ne te fis pas aux apparences, j’ai le même âge que Kisa, mais je parais plus vieille et plus mûre. D’après ce que j’ai compris, tous les maudits d’Europe sont nés en même temps que vos maudits... Et ils se ressemblent beaucoup par le caractère ou le physique...
Des voix retentirent dans le couloir, Cécilia eut un geste de recul et montra un tuyau à Kyô.
- Passe dans ce tuyau, tu te retrouveras dehors, je n’ai pas le droit de te parler, tout le monde doit t’ignorer ! murmura-t-elle
- Quoi ?
- Ecoutes-moi, demain, tu iras te cacher dans un des buissons près de là où le linge est étendu, dans le jardin, je t’y retrouverai, à demain !
Elle le précipita dans le tuyau
- Pourquoi tu fais çà pour moi ?
- J’ai une date envers le chat, si je t’aide, je n’en aurais plus. A demain
Kyô s’enfonça dans le tuyau et tomba dans un lac dehors. Il sortit, trempé.
- Génial ce passage... marmonna-t-il en essorant son T-shirt.
Il regarda autour de lui. Il faisait nuit, et il ne connaissait absolument pas la partie du jardin où il avait atterrit... Il passa donc la nuit dehors dans un buisson, attendant impatiemment le lendemain et le moment où Cécilia Sôma lui expliquerait tout...
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Kagura Sôma
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| Posté le 23-12-2004 à 21:25:48
| Chapitre 3
Kyô se réveilla le lendemain dans un buisson, il devait être neuf heures du matin... Il attendit patiemment dans son buisson, attendant Cécilia qui apporterait des réponses à ses questions. Il entendit des pas et se prépara à sortir, quand il vit Yuki et Talïa qui riaient en marchant. Il se cacha encore plus, attendant de voir si la scène devenait intéressante.
Ils passèrent sans s’arrêter devant le buisson où était caché Kyô, qui hésita à les suivre. Finalement, les deux souris partirent vers le coin secret de Talïa, laissant Kyô seul dans son buisson, attendant Cécilia.
Celle-ci arriva vers onze heures. Elle posa son panier à linge et regarda les buissons aux alentours. Kyô sortit enfin, content de la voir arriver enfin, après avoir passer près de deux heures à ne rien faire dans son buisson.
- Excuses-moi, je suis en retard. Tu m’attends depuis longtemps ?
- Depuis hier soir
- Ah pardon
Des pas retentirent derrière eux, Cécilia eut un regard effrayé et glissa un papier dans la main de Kyô.
- J’avais prévu qu’on ne pourrait pas parler longtemps, prend çà, et cache toi jusqu’à ce qu’Elle soit partie. Ensuite sors de la demeure et va en ville, où tu pourras lire ce papier.
Elle le repoussa vers les buissons et le cacha rapidement, puis commença à étendre le linge sans lui prêter attention. Quelques secondes plus tard, Haruka apparut avec une femme étrange à ses côtés. Elle lança un regard de dégoût à Cécilia qui ne fit pas attention et continuer à étendre le linge. Enfin, après quelques minutes, Haruka disparut et Kyô sortit du buisson. Il souffla un merci à Cécilia, qui lui montra par où passer pour ne pas tomber sur Haruka.
- Bonne Chance, souffla-t-elle
- Pourquoi ?
Elle ne lui répondit pas, et il partit en courant vers la sortie. Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui, puis escalada l’immense grille qui servait de portail.
- Kyô ! cria une voix derrière lui
Il se retourna, c’était Tohru.
- Je peux venir avec toi ?
- Non, répondit-il sèchement
Il avait besoin d’être seul pour lire le papier de Cécilia. Il s’excusa rapidement et partit en courant, pour que Tohru ne le suive pas. Mais Tohru resta sur place, étonnée de la colère qui émanait déjà de Kyô.... Qu’est-ce qui lui arrivait ? Il était pourtant de bonne humeur le jour précédent...
*
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***
**
*
Talïa emmena Yuki dans les profondeurs du jardin, et regarda derrière elle. Elle entendait des pas derrière elle et se retourna. C’était Haruka. Elle attrapa la main de Yuki et l’entraîna encore plus profondément dans la forêt, le plus silencieusement possible. Derrière eux, le bruit des pas devenait de moins en moins présent.
- Où ... Où est-ce qu’on va ? demanda Yuki
- Loin d’Haruka, c’est tout ce que je sais !
- Quoi ! tu ne sais même pas où on va ?
- Je n’en ai pas la moindre idée !
Elle éclata de rire devant l’expression de Yuki, et continua d’avancer. Enfin, les bruits de pas cessèrent complètement.
- Elle a abandonné, annonça-t-elle, tous sourires
- Abandonné quoi ?
- Sa chasse. Elle déteste me voir sortir, elle veut que je reste toujours à l’intérieur...
- Mais pourquoi ?
- Je n’en ai pas la moindre idée...
Elle soupira.
- Et toi, tu n’es pas enfermé ? On m’a dit que les souris étaient toujours enfermées... Et qu’elles ne devaient pas sortir...
- Je suis parti vivre chez Shiguré, mais en fait, je suis toujours enfermé quand on regarde... Akito peut toujours me surveiller
Talïa sourit tristement.
- Allez, moi, parler de tout çà me déprime, dit-elle en souriant. Alors, tu te plais bien ici ?
- Oui, je suis heureux de voyager, c’est la première fois que je suis si loin d’Akito et des autres Sôma... Et je suis content de rencontrer de nouveaux membres de la famille...
- Tu es content de m’avoir rencontré ? demanda-t-elle en souriant
- Euh... oui... répondit-il
Il rougit, Talïa sourit encore plus.
- Moi aussi je suis contente de t’avoir rencontré.
Elle regarda le ciel.
- Maintenant je sais qu’il est possible qu’un jour je parte de cette maison à jamais, merci Yuki
Yuki rougit encore plus, Talïa croisa son regard et rougit à son tour.
- Tu sais, la première fois que je t’ai vu, j’ai pensé que tu étais une fille... Oh, pardon... Je t’ai vexé, non ? je suppose que c’est pas le genre de truc que tu aimes entendre ! Excuse-moi...
- C’est rien
Soudain les pas reprirent, Talïa prit de nouveau la main de Yuki et l’emmena au plus loin. Yuki sentit que les pas n’étaient pas les même... C’était... Quelqu’un d’autre. Talïa l’avait senti elle aussi, elle courrait encore plus vite que tout à l’heure et ne se souciait pas du bruit qu’elle faisait... Qui était-ce ? Soudain, Talïa s’arrêta et Yuki alla s’écraser contre le grillage. Il vit que Talïa pleurait... Qu’est-ce qu’il se passait ?
Il la prit dans ses bras, pour la consoler. Il n’eut même pas l’air gêné. Talïa s’arrêta de pleurer et le serra très fort, cela la réconfortait d’être dans ses bras... Elle qui n’était jamais tombée amoureuse à cause de sa malédiction, elle était heureuse d’avoir trouvé quelqu’un qui avait le même problème qu’elle... Non, il n’y avait pas que çà, elle aimait beaucoup sa personnalité aussi...
Les pas s’arrêtèrent et s’éloignèrent. Yuki relâcha Talïa, gêné, elle lui sourit et rougit.
- Bon... euh... il faudrait peut être... rentrer... ?
- Euh... oui... d’accord
Elle repartit dans l’autre sens, Yuki la suivit dans un état second, il ne savait pas vraiment ce qu’il ressentait pour elle, en fait, il ne savait pas vraiment à quoi il pensait, ni ce qu’il faisait...
Message édité le 23-12-2004 à 21:27:19 par Kagura
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Kagura Sôma
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| Posté le 23-12-2004 à 21:48:04
| Chapitre 4
Kyô s’arrêta de courir et continua de marcher. Il était loin de la demeure Sôma, il avait courut depuis une bonne demi-heure. Il marcha longtemps en pleine campagne, quand, enfin, il arriva aux abords de la ville. Il regarda autour de lui, cherchant un panneau indiquant un parc public où il pourrait s’asseoir tranquillement sur un banc pour lire le papier de Cécilia.
Enfin, il trouva ce qu’il cherchait et tourna à gauche, puis à droite, encore à gauche et continua tout à droit, pour entrer dans un immense parc public.
Il s’assit sur un banc et déplia le précieux papier qu’il tenait dans ses mains. Il était couvert d’une écriture ronde, appartenant sûrement à Cécilia.
Il lut rapidement le papier, sur lequel était écrit ceci :
Si tu veux retrouver le chat perdu, rends-toi à Paris. Il devrait être là bas, car c’est à Paris qu’on l’y a aperçu la dernière fois. Il s’agit peut être d’une fausse piste. Retrouve-la s’il te plaît Kyô, il n’y a que toi qui peux la délivrer de la malédiction qui l’emprisonne... Je ne peux rien te dire de plus, de peur que le papier soit trouvé, mais aide-la, c’est la dernière chose que je peux faire pour elle, t’envoyer la chercher, pour ne plus avoir aucune dette envers elle. Peut être que tu ne pourras rien pour elle, mais peut être que tu peux au contraire l’aider.
Bonne chance
Cécilia
Il le relut plusieurs fois. Ainsi le chat était une fille... Et elle était emprisonnée par une malédiction qu’il ne connaissait pas... Il était là plongé dans ses réflexions quand quelqu’un lui bondit dessus.
- Guten Tag Kyô !
- Momiji !!! Qu’est-ce que tu fais ici ?
Il cacha la feuille dans sa poche et observa l’arrivant. Il ne s’attendait vraiment pas à le voir ici... Qu’est-ce qu’il faisait là ?
- Tu ne donnais pas de nouvel, Akito nous as envoyé vous voir... répondit une voix derrière lui.
Kyô se retourna et vit que Momiji n’était pas venu seul... Il se tenait juste devant son cousin Hatsuharu.
- Ah... Toi aussi alors.
- C’est par où la demeure Sôma ? demanda Momiji, on cherche depuis tout à l’heure avec Haru mais on a rien trouvé.
Kyô leur montra une direction, puis s’éloigna d’eux.
- Ben Kyô ! tu viens pas avec nous ? s’étonna Momiji
- Non, j’ai mieux à faire.
A ces mots, il s’éloigna rapidement, faisant en sorte que les deux autres ne les suivent pas. Il était loin de Paris, la carte qu’il regardait sur un panneau le lui disait... Il ne fallait pas attendre et partir tout de suite. Il se mit donc en route vers Paris, silencieusement.
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***
**
*
- Il est bizarre Kyô, hein Haru ? demanda Momiji
- J’m’en fous Momiji. Et arrête de marcher devant moi çà m’énerve, je te marche sur les pieds tout le temps.
- D’accord... Pourquoi t’es tout le temps de mauvaise humeur ?
- Mais je suis pas de mauvaise humeur c’est juste que...
Juste que quoi ? Hatsuharu continua d’avancer, silencieusement. Momiji le suivit sans rechigner, il avait hâte de revoir Tohru.
- Hé Haru, Tohru elle est là bas hein ?
- Momiji, c’est la centième fois que tu me le demandes. Oui, elle est là bas.
- Chouette !
- Marche et tais-toi, tu nous ralentis, on doit arriver avant la nuit je te signale.
Plus ils marchaient et plus ils s’approchaient de la demeure des Sôma... Hatsuharu repensa à Sélénia, elle occupait ses pensées depuis qu’il était parti. Qu’allait-il lui dire ? Il se rappela de la dernière fois qu’il l’avait vu... C’était quand Rin l’avait largué... Il avait été triste, Sélénia l’avait réconforté et ils étaient sortis ensemble... Pourtant, il aimait toujours Rin... Il n’aimait pas choisir. Et il n’avait pas vraiment envie de revoir Sélénia. Il ne saurait pas quoi lui dire.
Enfin, Momiji et Hatsuharu arrivèrent devant la demeure Sôma. Hatsuharu eut envie de partir, partir très loin de cette maison. Mais Momiji sonna. Enfin, quelqu’un courut vers le portail. Il faisait nuit noire, Hatsuharu ne vit pas tout de suite de qui il s’agissait.
- Bonsoir que puis pour v...
La personne vit Hatsuharu et hurla de surprise.
- Ha...Haru ?! s’écria Sélénia
- Tu la connais ? demanda Momiji
- Euh.... répondit Hatsuharu
Il ne savait pas quoi dire...
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Kagura Sôma
Lunatique ? Moi ? |
| | Kagura | | Membre | | | 27 messages postés |
| Posté le 23-12-2004 à 21:48:38
| Chapitre 5
Après des heures et des heures de marche, Kyô arriva enfin aux abords de Paris. La lettre de Cécilia occupait ses esprits...
Pourquoi était-il partit au juste ? Pour retrouver le chat ? Et qu’avait-il avoir là dedans ? Quelque chose l’avait poussé à marcher jusqu’à Paris, ne pas s’arrêter. Il sentait que quelque chose l’attendait dans la ville. Enfin, il entra par une immense porte et il comprit qu’il était à Paris. Il regarda autour de lui, tout cet environnement lui semblait étrange, irréel. Tous ces immeubles, tous ces gens qui marchaient... Comment avait-il pu un instant penser qu’il trouverait une seule personne dans cette ville immense ?
Une voiture roula juste à côté de lui, il sauta sur le trottoir, surpris. Il shouta dans un caillou et continua de marcher. Il était exténué. A quoi cela servait-il de partir chercher quelqu’un qu’il ne trouverait sûrement pas. Et même s’il le trouvait, ce chat, à quoi est-ce que çà lui servirait ? Qu’est-ce qu’il avait avoir là dedans ? Il continua de marcher, bougon, sachant qu’il ne servirait à rien de passer dans cette rue, il ne la trouverait pas. Jamais. Et puis de toute manière, ce n’était pas ses affaires, il n’avait pas spécialement envie de la retrouver, cette fille. Qu’est-ce qu’il l’avait poussé à venir ici ? Maintenant, il se sentait ridicule. Il passa devant quelques boutiques de vêtements, regarda vaguement les vitrines. Il était fatigué, son voyage jusqu’à Paris avait été long, et il n’avait servi à rien.
« Comment ai-je pu être aussi bête pour venir ici... »
Pourtant, une partie de lui-même était heureux d’être ici. Au moins, il aurait quelque chose à faire.
Il était là, plongé dans ses pensées, quand il culbuta quelqu’un. Il marmonna une vague excuse et se releva.
- Tu peux pas regarder où tu vas ? Espèce d’idiotie de la nature !
Kyô regarda son interlocuteur, c’était une fille aux longs cheveux noirs, avec une immensité de mèches rouges. Il se releva et marmonna qu’il n’avait pas fait exprès. La fille lui lança un regard meurtrier et repartit.
« Pas commode les gens de Paris... » Pensa-t-il
A ce moment-là, la fille repassa, Kyô n’avait pas remarqué qu’elle avait des rollers aux pieds. Elle cria, il comprit qu’elle ne maîtrisait plus sa conduite. Il n’eut pas le temps de réagir que la fille lui tombait dans les bras. Kyô hurla, ce n’était vraiment pas le moment pour se transforme. A côté, la fille hurlait aussi.
- Lâches moi !!!!!! cria-t-elle
Elle se débattit et tomba au sol. Kyô la regarda, surpris. Il ne s’était pas transformé. Par terre, la fille le regarda bizarrement. Elle fut la première à réagir et s’enfuit si vite que Kyô ne pu la rattraper.
- Hey ! attends !
Il courut à sa suite, elle hurlait de la laisser tranquille. Elle s’arrêta brusquement, c’était un cul de sac...
Il s’arrêta, hors d’haleine, et regarda la jeune fille dans les yeux. Elle le regardait méchamment.
- Qu’est-ce que tu me veux toi ! lui cria-t-elle
- Tu... Tu es le chat ?
- Fous moi la paix !!
Elle lui balança un de ses rollers dans la tête, ce qui l’assomma, le récupéra par terre et s’enfuit rapidement.
*
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***
**
*
Kyô se réveilla quelques minutes plus tard. La fille avait disparu, il s’y attendait. Il essuya le filet de sang qui coulait le long de sa tempe. Effectivement, le chat n’était pas commode, comme l’avait dit Cécilia. Logique que les Sôma la détestait, si elle se conduisait comme cela en permanence. Il soupira et décida qu’il était temps de rentrer. Il ne tenait pas à se reprendre un roller dans la tête. Tant pis pour Elle, elle n’avait qu’à se contenir. Il butta contre un caillou et tomba. Décidément, ce n’était pas son jour. Il marmonna un juron que je ne répèterai pas et se releva. Une petite plaque de métal attira son attention, par terre. C’était un pendentif sur lequel était gravé « Sitaria Sôma ». Il devait appartenir à la fille qu’il avait vue. Elle l’avait perdu. Tant pis pour elle. Il la jeta par terre et se retourna pour sortir de la ruelle. Il n’eut pas le temps de voir qui se tenait devant lui qu’on le giflait.
- Saleté !!! cria une voix qu’il reconnaissait.
C’était la fille aux rollers. Il la regarda, surpris. Celle-ci ramassa la plaque de fer et la fourra dans sa poche.
- Tu es comme les autres ! Je le savais !
Elle s’approcha de lui et fourra sa main dans la poche de Kyô. Elle en sortit le papier.
- C’est Cécilia qui t’envoie, hein ! Tu t’en fou de moi, comme les autres ! Personne ne m’aidera jamais ! PERSONNE !
Elle le regifla et le regarda fixement. Elle avait les larmes aux yeux, elle en avait assez de cette cousine qui lui envoyait des « sauveteurs » à tout bout de champ.
Elle se retourna et partit en courant, quand on l’attrapa par le bras. C’était ce garçon aux cheveux orange.
- Attends, comment tu peux dire çà alors que tu ne me connais même pas
Il ne comprenait plus rien, qu’est-ce qu’elle lui racontait ?
- Ne me touche pas !!! hurla-t-elle
Elle se débattit, il la relâcha. Qui était-il pour tenter de la retenir ? Elle était curieuse, mais en même temps elle voulait s’enfuir, s’enfuir si loin que plus personne ne la retrouverait. Des larmes coulèrent sur son visage. C’est à ce moment-là qu’elle se rappela que le garçon était toujours là... Elle lui lança un regard de défi.
- Tu... Tu pleures ? demanda Kyô
Qu’est-ce qu’elle avait ? Elle le regarda méchamment.
- Laisses moi tranquille !
Elle tenta de se retourner à nouveau pour partir mais Kyô lui attrapa à nouveau le bras.
- Mais tu vas me lâcher oui ?!!!! cria-t-elle
Kyô sentait que la situation commençait à devenir violente. Elle tenta de lui balancer son pied dans la figure, et il s’aperçut avec surprise qu’il avait esquivé. Elle continuait de le frapper, attendant qu’il fatigue, mais il paraît ses coups avec facilité, comme s’il savait à l’avance ce qu’allait fait la jeune fille. Enfin, il se décida à attaquer. Au même moment, la fille tenta le même coup. Leurs deux pieds s’arrêtèrent à mi-chemin de leur but, plante contre plante. Elle le regarda sadiquement et déplaça son pied d’une dizaine de centimètres. Kyô tomba, déséquilibré. Mais elle n’avait pas prévue d’être elle aussi déséquilibrée. Elle lui tomba dans les bras.
Elle tenta de se relever, mais il la tenait fermement dans ses bras.
- Lâches moi Lâches moi !!!!!!!!!!!! hurla-t-elle en vain
Il ne répondit rien.
- Qu’est-ce que tu me veux à la fin ! Tu ne me connais pas ! Laisses moi tranquille... Sinon...
- Sinon quoi ? Je serais curieux de savoir ce que tu vas me faire... murmura-t-il
Elle se mit à pleurer en hurlant de la lâcher.
- Pauvre fou ! Tu ne sais même pas à qui tu t’adresses !!!
- Et toi, tu sais qui je suis peut être ? demanda-t-il, ironiquement
- Laisses moi tranquille... Pourquoi tu t’obstines ? Qu’est-ce que tu peux faire hein ! Pourquoi tu me poursuis ! Pourquoi, pourquoi, pourquoi...
Elle tenta de se débattre, mais il la serra encore plus fort pour qu’elle ne s’enfuie pas.
- Tu ne sais pas discuter calmement ?
- Et pourquoi est-ce que je le ferais !!! Laisses moi partir !
- Non.
- Pourquoi ! Pourquoi est-ce que tu es si compliqué ! Laisses moi partir ! Laisses moi m’en aller, tu ne peux plus rien pour moi !
- Tu t’appelles Sitaria Sôma ?
- Qu’est-ce que çà peut te faire de savoir mon nom ! Laisses moi tranquille !
- Je ne te laisserai pas partir tant que tu ne seras pas calme, tu sais... Alors réponds moi...
- Alors laisses moi t’emmener quelque part où personne ne pourra nous voir, d’accord ? Et promets moi de ne pas m’attraper comme tu es en train de le faire...
- D’accord, répondit-il simplement.
Quelle crasse allait-elle lui préparer ? Cette douceur soudaine dans le ton de la jeune fille ne prévoyait rien de bon...
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Kagura Sôma
Lunatique ? Moi ? |
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| Posté le 23-12-2004 à 21:49:23
| Chapitre 6
Sitaria l’entraîna au travers des rues, prenant soin de garder de la distance entre lui et elle. Comme cela, si il la perdait, çà ne serait pas de sa faute. Elle sourit et tourna à droite, puis à gauche, et encore à droite. Elle n’allait pas très vite, mais elle décidait de sa direction du plus vite qu’elle le pouvait, pour ne pas le laisser la rattraper.
Enfin, elle arriva dans le parc public où Kyô s’était arrêté le matin même – sauf qu’elle, elle ne le savais pas – et poursuivit son chemin dans les profondeurs du parc. Il commençait à faire nuit, elle sentit quelques gouttes de pluie qui traversaient les arbres, elle se dépêcha de rentrer encore plus profondément qu’elle ne l’était dans la forêt du parc. Derrière elle, elle entendait les pas de Kyô qui la suivait.
Elle s’arrêta soudain et s’assit sur un banc, silencieusement.
Kyô arriva quelques secondes plus tard et remarqua qu’à côté d’elle, il y avait les rollers qu’elle avait utilisés pour lui échapper. Il préféra les pousser et les mettre à terre, et s’assit à côté d’elle, se mettant entre elle et ses rollers – pour pouvoir l’empêcher de s’en servir^^.
Il y eut un long silence. Sitaria le regarda, attendant qu’il se décide à lui parler.
- Bon ben puisque t’as rien à me dire, salut, annonça-t-elle en se levant.
Elle se pencha vers Kyô pour prendre ses rollers, mais il l’attrapa au passage et la rassit.
- Raaah tu m’irrites ! Pourquoi tu me laisses pas partir alors que tu m’parles pas ! Et t’es qui toi déjà !
- Kyô Sôma
- Ah ouais ? Et ben Kyô Sôma, écoutes moi bien. Je sais pas qui tu es pour moi, mais apparemment t’es dans ma famille, alors tu vas me laisser tranquille et continuer ta vie. Et d’ailleurs, je vois pas pourquoi je te parlerai de moi alors que je te connais même pas !
- Et qu’est-ce que tu veux savoir sur moi ? Vas-y, je suis prêt à te répondre
- Tu m’énerves !!! Pourquoi est-ce que tu as réponse à tout hein ! Et arrêtes de sourire comme çà ! çà m’énerve !
Kyô souriait en pensant qu’il était presque pareil qu’elle quand il était arrivé chez Shiguré. Toujours en colère, il en avait voulu au monde entier.
- Bon, ok, puisque t’es pas prêt de me lâcher, j’vais jouer le jeu. T’es qui ? T’es un maudit ? Pourquoi j’me suis pas transformée quand chuis tombée dans tes bras hein ! Je sais que t’es un maudit, c’est pour çà que je me suis pas transformée ! Et pourquoi je te connais pas si t’es un maudit ! Si t’es un maudit je devrais te connaître parce que je les connais tous !
- Je suis le chat
- Non, tu peux pas être le chat ! Le chat c’est moi, c’est clair ? C’est moi le chat tu peux pas être un chat ! Tu me mens ! Pourquoi tu me mens hein ! Qu’est-ce que tu viens foutre dans ma vie ! Tu m’énerves et en plus tu me mens et puis je ...
Il lui plaqua sa main contre la bouche pour la bouche.
- Hey, si je te dis que je suis le chat, c’est que je le suis, ok ?
Il lui sourit, il voulait montrer qu’il était sincère. Elle le regarda fixement droit dans les yeux pendant quelques secondes.
- Soit, mais alors comment tu pourrais être toi aussi le chat, hein ?
- Je viens du Japon, il y a deux familles de maudits Sôma, la tienne, et la mienne. J’ai pas vraiment tout compris moi non plus.
Elle eut du mal à avaler çà. Elle réfléchit aux possibilités mais ne parvenait pas à trouver une autre solution que celle que lui avait dit Kyô. En y repensant, c’était logique. Le garçon qu’elle avait rencontré, Hatsuharu, était lui aussi un bœuf, comme sa cousine Sélénia... Elle sourit en se rappelant de la première fois qu’elle avait aperçu Hatsuharu. Elle en était aussitôt tombée amoureuse. Son cœur s’était brisé quand Sélénia était sortie avec lui... C’était comme cela, depuis toujours. Personne, personne ne l’avait jamais aimé. Elle s’était jurée de ne plus jamais tomber amoureuse, pour ne plus jamais revivre les douleurs passées.
Kyô la regarda, elle pleurait. Il fit comme s’il ne l’avait pas remarqué, pour éviter de se rebattre avec elle. Enfin, elle le regarda froidement.
- Et qu’est-ce que tu comptais faire quand tu m’aurai trouvé hein ?
- Euh...
- Tiens, tu vois, tu n’avais aucune idée de ce qui t’attendait ! Tu n’avais aucune idée de ce qui pourrait t’arriver !
- Mais...
- Ecoutes-moi bien, Sôma ou pas Sôma, je m’en contrefiche. Je vais être plus polie qu’avec tous ceux que Cécilia a envoyé avant toi. Fous moi la paix, personne, personne ne pourra me délivrer de ma malédiction, t’as pigé ? Personne !!
- Et qu’est-ce que t’en sais ! Tu connais l’avenir par cœur peut être ? cria-t-il
- Tu n’as même pas idée de ce qui m’emprisonnes ! Tu ne sais rien alors tais toi ! TAIS TOI !
- JE LE SAURAIS SI TU ME LE DISAIS !
- JE NE TE DIRAI RIEN ! LAISSES MOI TRANQUILLE !
Elle se leva brusquement et regarda la lune au travers des arbres. Elle eut un mouvement de recul et se colla contre Kyô.
- Qu’est-ce que tu fous là toi ! Lâches moi !
- Mais c’est toi qui te plaques contre moi !
- N’importe quoi !
Elle le repoussa de toutes ses forces et attrapa ses rollers sur le banc. Elle les remit – sans les attacher, comme d’habitude – et s’avança vers le sentier. Elle hésita un instant et regarda derrière elle. Kyô était toujours là, immobile, attendant quelque chose... Il avait sûrement deviné. Non. Non. Qui pouvait deviner ce qu’il se passerait si elle laissait la lumière de la lune la toucher ? Néanmoins, elle n’avait aucune envie de donner cette satisfaction à Kyô. Elle ne voulait pas qu’il la voie, il pourrait s’en servir contre elle. Cependant... Que pouvait-elle faire ? Si elle restait là, devant le sentier, il pourrait deviner que l’une de ses faiblesses était la lune...
Elle inspira un grand coup et s’élança à toute vitesse vers l’autre côté du sentier, où la forêt la cacherait à nouveau.
Kyô regarda Sitaria, elle était toujours hésitante devant le sentier. Qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Il décida d’attendre, il savait qu’il allait se passer quelque chose. Enfin, il la vit s’élancer dans le sentier. Pendant quelques secondes, elle parut se transformer en une chose hideuse et repoussante... Ce devait être une hallucination pourtant, si c’était sa troisième apparence, elle serait restée transformée plus longtemps... Elle traversa encore un sentier, la chose apparut de nouveau.
Il se précipita vers elle.
Elle le vit courir après elle, elle pressa l’allure. Il l’avait vu. Il ne la laisserait plus jamais tranquille. Elle retint ses larmes, elle n’aurait jamais dû tenter le coup... Et pourtant... Elle le savait, qu’il la verrait... C’était justement peut être pour çà qu’elle s’était élancée... Elle voulait peut être qu’il la voie, et qu’il la poursuive...
*
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***
**
*
- Ha...Haru ?!
- Tu la connais ?
- Euh...
Hatsuharu parut gêné pendant quelques secondes, puis Sélénia reprit ses clés qui étaient tombées par terre et ouvrit finalement le portail. Elle souriait... Hatsuharu ne pu s’empêcher de sourire à son tour. Elle avait toujours le même sourire, enchanteur, celui qu’il revoyait souvent quand il pensait à elle.
- Tudoisêtrefatiguétuesarrivéquandpourquoitunousaspasprévenuont’auraitattenduetpréparéunlitjenem’yattendaispas! Cria-t-elle soudain. Pardon, je parle trop
- Bonjouuuur je m’appelle Momiji ! Et lui c’est Hatsuharu ! cria Momiji en sautant sur Sélénia.
- Euh, bonsoir Momiji, répondit-elle
- MOMIJI ! HATSUHARU ! hurla une voix
- Tohruuuuu !
- Tu vois Momiji, pas la peine de t’inquiéter, elle est là... soupira Hatsuharu.
Momiji se précipita sur Tohru, content d’être enfin arrivé. Sélénia en profita et emmena Hatsuharu à l’intérieur de la maison, laissant Momiji et Tohru seuls dehors.
- çà faisait longtemps que tu n’étais pas venu me voir ! Comment tu vas depuis ?
- Pas mal, et toi ?
- Suuuuper bien ! Je ne m’attendais pas à te voir ici ! Mais... Si ce garçon t’accompagnait, c’est que tu n’es pas venu spécialement pour me voir...
Elle eut un air triste quelques secondes puis l’emmena au 1er étage.
- Forcément, je ne savais pas que tu venais alors je ne t’ai pas préparé de chambre, mais celle-ci fera l’affaire, c’était celle de Kyô il y a quelques jours, mais il a disparu subitement, expliqua-t-elle
- Ah ! Haru ! Qu’est-ce que tu fais là ? demanda Shiguré en le voyant.
- Akito nous a envoyé, Momiji et moi, pour voir ce que vous deveniez, étant donné que vous ne donnez pas de nouvelles... soupira Hatsuharu
- T’es pas content d’être là ? demanda Sélénia, inquiète.
- Si si, répondit Haru en souriant.
Shiguré attrapa Hatsuharu part le bras et l’emmena dans un coin tranquille de la maison.
- Alors, comment s’est passé votre voyage ?
- Si on ne compte pas les imbécillités de Momiji, pas mal.
- Au fait, tu n’aurais pas vu Kyô en venant jusqu’ici ? Il s’est enfui il y a quelques jours... C’est inquiétant, il est sûrement parti faire je ne sais quelle chose stupide.
- Si justement, je l’ai vu, il avait l’air vraiment bizarre... Je ne sais pas ce qu’il trafique mais...
- Moi je sais où il est et ce qu’il fait, l’interrompis une voix.
Cécilia sortait justement de la buanderie et avait entendu leur petite conversation.
- Mais je ne vous dirai rien, ajouta-t-elle en leur lançant un sourire angélique de petite fille sage.
Elle allait partir dans les escaliers quand Shiguré l’intercepta.
- Qu’est-ce qu’il fait ? demanda-t-il.
- Si je vous le dit, vous essayerez de l’en empêcher, et çà n’est pas dans mes intentions, alors je ne vous dirai rien, répondit-elle, toujours en souriant.
- ...
- Il est parti chercher le chat, soupira Hatsuharu.
Cécilia le gifla.
- Tu n’étais pas obligé de le dire !
- Tu n’étais pas obligée de me frapper !
Cécilia partit.
- Je vous demande juste de le laisser faire ! cria-t-elle
Shiguré et Hatsuharu restèrent quelques secondes immobiles en silence...
- Quelqu’un pourrait m’expliquer ? lança Shiguré
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Kagura Sôma
Lunatique ? Moi ? |
| | Kyo | | je suis le chat! ca vous dérange?!? | | Membre |  | | 24 messages postés |
| Posté le 03-07-2005 à 14:31:39
| c'est une très bonne histoire ca fait vraiment l'esprit fruits basket bravo!!
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Kyo
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